40 ans, 40 portraits | Christian Taillebois

Christian Taillebois était à l'Ircom en 1990. Après quelques expériences en radio, au sein de collectivités locales et en agence, il rejoint le groupe EDF en 2003.. Découvrez son parcours !

Quel est votre parcours ?

Depuis ma sortie de l’Ircom, j’ai toujours travaillé dans la communication : un passage rapide en radio (presse), mais surtout au sein des collectivités locales et territoriales, avant un court passage en agence de communication.

En 2003, j’ai rejoint le groupe EDF, groupe au sein duquel j’ai exercé le métier de communicant dans beaucoup d’environnements différents : en milieu industriel,  au niveau corporate à Paris et du lobbying (à Bruxelles).

Aujourd’hui, je suis directeur de la communication et du mécénat territorial pour le groupe EDF en Pays de la Loire. Ma mission est de mettre en visibilité le groupe EDF, ses filiales, ses projets, ses positions auprès de tous les décideurs, influenceurs et acteurs de la vie politique, économique, académique, associative de la région pour expliquer et faire connaître les enjeux, l’actualité du groupe EDF.

Qu’est-ce qui vous anime dans votre mission aujourd’hui ?

Ce qui m’anime dans cette mission, c’est d’être en contact permanent et quotidien avec tous les relais d’opinion et tous ces réseaux. Je suis très peu assis à mon bureau, je rencontre les acteurs des Pays de la Loire, territoire que j’aime et connais (je suis originaire de Nantes).

Ma mission en mécénat territorial me touche particulièrement : je représente la Fondation groupe EDF dans les Pays de la Loire, et dans ce cadre, nous sommes sollicités par beaucoup de porteurs de projets associatifs qui cherchent des aides financières. Je suis en relation avec des gens qui mènent des actions incroyables, et sans qui le monde irait beaucoup moins bien (par exemple, et pour ne citer qu’eux : la Cravate solidaire, Wake up café, Fratrie, Un véhicule un emploi, etc.)

Je rencontre et découvre donc de nombreuses associations, de nombreuses personnes dont l’engagement impose le respect. Je suis fier et heureux de pouvoir soutenir leurs actions à travers la Fondation groupe EDF. Être dans une entreprise qui a cette capacité à agir pour un monde plus juste est très gratifiant.

Un projet qui vous a particulièrement marqué ?

Sur le plan personnel, les maraudes avec l’Ordre de Malte à Nantes… je ne suis pas d’un tempérament à approcher facilement les sdf, parfois alcoolisés, pas forcément très propres sur eux.

Cette expérience m’a permis de rencontrer « l’autre » d’une façon très particulière, au-delà des apparences, des a priori, de tous les freins qu’il peut y avoir à la rencontre. Ces rencontres dans la rue font voler toutes les protections, les constructions mentales que l’on met en place habituellement.

Sur le plan professionnel, avant d’être à Nantes, j’ai connu une période de flottement dans ma carrière qui m’a permis de réfléchir sur ce que je voulais continuer à faire. Pour m’accompagner dans cette réflexion, j’ai eu la chance de bénéficier d’un coaching dont l’une des leçons a été que la communication me rend profondément heureux !

Cela est venu confirmer que j’étais bien fait pour ce métier, que c’est cela qui m’animait. J’ai pu pratiquer la communication sous beaucoup de facettes différentes,, j’ai même la chance de l’enseigner, de transmettre mon expérience.

Un conseil aux alumni ?

Mon témoignage, c’est que la vie professionnelle n’est pas un long fleuve tranquille. Les difficultés peuvent toujours apparaître dans une carrière, il faut s’y attendre.

La vie professionnelle est ponctuée de moments « Whaou ! » et de moments de creux. Il est alors sage de négocier au mieux les moments creux et de profiter pleinement des moments épanouissants, de les savourer.

Une carrière, c’est long. Il faut le savoir. On n’a pas toujours le poste, la mission qui remplit, qui fait vibrer, mais ce n’est pas grave, cela arrivera au prochain poste, il faut prendre patience.

40 ans : un rêve à partager ?

40 ans c’est la jeunesse ! C’est déjà un beau parcours.

J’assiste à beaucoup de changements, j’observe dans le monde professionnel et académique de nombreuses modifications. La vie change, les attentes et les besoins des entreprises et des étudiants sont très mouvants (compétitions entre les écoles, multiplicité des cursus, etc.)

Le souhait que je formule, c’est que l’Ircom réussisse à s’ajuster en permanence à toutes ces variables, souvent difficiles à conjuguer, et cela, sans perdre son âme, son identité.