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40 ans, 40 portraits | Ségolène Vaury
Ségolène Vaury a suivi la formation en Lettres et Science Politique de l'Ircom dans les années 2000. Après une dizaine d'années en communication, elle se reconvertit professionnellement. Ségolène est aujourd'hui conseillère familiale et conjugale. Découvrez son parcours !

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
J'ai suivi la formation en Licence Lettres et Science Politique à l'Ircom dans les années 2000, puis j'ai poursuivi par une maîtrise de lettres modernes à la Sorbonne, en réalisant mon mémoire sous la direction d'un professeur de l'Ircom. Cette continuité a été une richesse. Ensuite, j'ai intégré le CELSA, où j'ai été admise grâce à l'Ircom.
J'ai travaillé pendant 12 ans dans le domaine de la communication, d'abord à la mairie de Rouen, puis chez CITEO, une entreprise spécialisée dans le recyclage des emballages ménagers, à Strasbourg et enfin à Paris.
Par la suite, j'ai suivi mon mari à Saint-Malo, où j'ai repris des études pour devenir conseillère familiale et conjugale. Cette formation a duré cinq ans, en raison des exigences de ma vie familiale.
Aujourd'hui, j'exerce dans mon propre cabinet où j'accompagne des couples. J'ai également fondé une structure qui propose des formations à l'éducation affective et sexuelle. Nous sommes basés en Bretagne et nous avons cinq enfants.
Comment passe-t-on des lettres à la communication, puis à l'accompagnement des couples ?
J'avais hésité à faire des études de psychologie, car j'ai toujours eu le désir de comprendre, d'approfondir certains sujets. Une amie m'a fait découvrir la formation de l’Ircom en Lettres et Science Politique.
Par la suite, la communication s'est imposée naturellement, car elle permet d'aider les gens à exprimer les choses avec justesse.
Mon travail repose sur un fil conducteur : trier, donner une nouvelle vie à ce qui semble perdu ou bon à jeter. Chez Citeo par l’accompagnement des entreprises de grande consommation dans le recyclage et réemploi de leur emballage. Dans mon métier de conseillère conjugale également : j’accompagne les couples pour leur permettre d'explorer ce qui peut encore être valorisé dans leur relation.
Quelles sont vos missions aujourd’hui ?
J'interviens principalement dans la formation à l'éducation affective et relationnelle. Il a fallu trouver des outils adaptés, et je me suis formée à la thérapie IMAGO, qui s'avère particulièrement percutante.
Je consacre un quart de mon temps à l'accompagnement des couples, de tous âges et de toutes situations : jeunes parents, couples en crise, couples en séparation cherchant à relire leur histoire.
Je suis fascinée par la confiance que ces couples m'accordent en livrant leur intimité en seulement une heure et par les transformations qui peuvent en résulter.
J’interviens également au sein de l’association Atelier Kerlatio pour animer des ateliers sur la vie affective, relationnelle et sexuelle depuis 2012, destinés aux adolescents et aux adultes.
Qu’est-ce qui vous anime dans votre vie professionnelle et personnelle ?
J'expérimente la joie de travailler sans en avoir l'impression, car j'exerce un métier qui me passionne. Même si j'ai été épanouie dans mes précédentes fonctions, il existe aujourd'hui un véritable alignement entre mes convictions profondes et mon travail.
Un souvenir professionnel qui vous a particulièrement marquée ?
Lorsque j'étais étudiante à l'Ircom, les étudiants de la promo supérieure avaient pris le temps d'appeler ma famille pour mieux me connaître. Suite à cet appel, lors d'une activité, on m'a demandé de vendre des chaussures… forcément, j’aime beaucoup les chaussures !
C’est un objet qui me correspond bien : avancer du bon pied, être bien dans ses baskets... Cette expérience préfigurait déjà mon travail actuel : accompagner chacun à avancer sereinement dans sa vie.
Un autre moment marquant a été mon travail de mémoire sur le PACS, le mariage et l'union libre. Mon stage à Alliance Vita a été une expérience fondatrice, qui continue de m'habiter aujourd'hui.
Les cours de théâtre à l'Ircom ont également joué un rôle essentiel dans mon parcours. Ils ont nourri l'estime de soi et permis de découvrir de nouvelles facettes de nous-mêmes. Ce que j'ai aimé à l'Ircom, c'est l'attention portée à toutes les dimensions de la personne : corps, intelligence, esprit, cœur profond... J'ai eu la chance de l'expérimenter, et cela reste un moteur dans mon travail aujourd'hui.
Enfin, les cours d'histoire et de géopolitique m'ont marquée : j'avais souvent l'impression d'être à contre-courant, de déconstruire des idées reçues. Par exemple, la redécouverte du Moyen Âge comme une période joyeuse et non obscure a été une révélation. Ce décalage se retrouvait dans de nombreux cours.
40 ans, ça représente quoi pour vous ?
Un peu moins que mon âge !
C'est l'année des défis, où tout reste possible. C'est aussi la fleur de l'âge : la maturité est acquise, les grandes décisions sont prises, et il est temps de se révéler pleinement. Tout ce qui a été semé jusque-là commence à éclore !
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