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Colloque des Anges
Colloque des Anges
L’Ircom, l’Université catholique de l'Ouest (laboratoire « La Bible et ses lectures » – faculté de Théologie) et l’Université d'Angers (CIRPaLL) se sont réunis pour organiser un colloque sur les anges et leurs représentations.
Il s'est déroulé du lundi 2 au mercredi 4 octobre sur 4 sites : l’Ircom, l'Université d'Angers, l’Université catholique de l'Ouest et le musée des beaux-arts d’Angers.
Au sein de l’Ircom, c’est le Laborem et sa chaire Culture et Patrimoine Vivant qui pilotaient ce colloque. En effet, l’Ircom dispose d’un pôle de chercheurs (le Laborem) dont les membres travaillent sur les thématiques liées au management, aux humanités, à la communication et à la culture.
Présentation du colloque
Les anges, êtres supérieurs et intermédiaires, ne cessent de nous interpeller. Plus que jamais leur présence à nos côtés est exploitée dans la vie quotidienne, notamment dans les films, séries, croyances ésotériques et cultures populaires.
Pourtant leur identité et leur fonction demeurent énigmatiques. Si depuis le Moyen Âge, les peintres (cf. les primitifs italiens Giotto et Fra Angelico), les philosophes et théologiens (entre autres Bonaventure « le docteur séraphique », Thomas d’Aquin « le docteur angélique » ou encore l’influence du Pseudo-Denys l’Aréopagite), sans oublier les mystiques et les saints (Hildegarde von Bingen, Herrad von Landsberg, Angèle de Foligno, etc.), les célèbrent vivement en les inscrivant au cœur même de leur méditation et de la civilisation, aujourd’hui leur empreinte évolue.
Archanges, anges gardiens, anges rebelles, tous sont convoqués, la plupart du temps sans connaissance de l’angélologie et de la longue tradition théologique et artistique qui s’est élaborée au fil des siècles. Ce phénomène de mode traduit l’importance de leur place dans notre vie individuelle et collective. N’oublions pas que ce regain de spiritualité n’a pas échappé également aux XIXe et XXe siècles. Souvenons-nous des romantiques et de leurs anges (Lamartine, Nerval, l’influence de Milton), des avant-gardes (Bouchor, Claudel, Péladan, Rilke, Cocteau, Chausson, d’Indy, Messiaen) qui placent l’ange au centre de la scène ou lui font revêtir de nouvelles formes sur la toile et les édifices religieux. Pensons à Paul Klee et à son Angelus novus, à ceux de Maurice Denis, ou encore tout simplement aux prières de Padre Pio et de Don Bosco, aux révélations de Mechtilde Thaller, aux œuvres cinématographiques, comme Les Ailes du désir de Wim Wenders.
Bref, un catalogue ne suffirait pas à restituer la richesse de cette présence angélique dans nos sociétés.
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